samedi 15 août 2015




Ce qui se passe sur Terre m'a incitée à écrire ... j'observe et j'agis.
D’un certain angle de vue, la mondialisation totale m'apparaît comme l'étape fondamentale où se jouent dans la balance d'un côté un certain achèvement d'évolution animale-humaine et de l'autre côté la manifestation de l'éveil, de l'évolution spirituelle d'un plus grand nombre ... 

Je ne prétends dans ces pages rien d'autre que moi-même. Rien d’autre que le témoignage et la manifestation de comment je ressens et réfléchis les Chose de ce monde : ’’res naturae’’

Pour la plus grande part de mon existence, j'ai vécu en marge des monuments institutionnels où se décident, se votent, se négocient, les enjeux de ma planète.

Je nie l'idée courante qui veut que quelqu'un comme moi, comme vous qui me lisez, nous devions attendre, avant d'agir dans le sens du sauvetage de la planète, que les grands de ce monde se mettent d'accord et signent enfin des accords jamais parfaits, toujours renégociés.

J'ai choisi il y a longtemps d'accepter et assumer  une part de responsabilité dans cette marche du monde.

Je maîtrise, volontairement, par choix, autant que faire se peut, les gestes, décisions et choix de mon quotidien et mon habitat immédiat, maîtrise et mise en oeuvre que je suis en droit naturel de défendre et protéger.

Je détiens, de naissance, le droit de choisir mon mode de vie personnelle, je peux m'éduquer et me soigner, je peux communiquer,  prendre le temps qu'il faut pour aimer, accompagner les enfants qui croisent ma route, je peux réfléchir sur chacun des gestes que je pose à mon échelle et à ses répercussions à l’échelle des autres.

Tout ce qui touche au vivant me concerne parce que j'en suis...


Quel est votre sentiment pour notre monde?

Si nous l'aimons, de quelle manière en prenons-nous soin, chacun, chacune, à la portée de sa main, quels sont les gestes quotidiens qu'une seule personne peut décider de faire pour exprimer, traduire, réaliser, exprimer, manifester le sentiment de tendresse, d'amour, de reconnaissance envers notre planète époustouflante de beauté, de force, de merveilles, de phénomènes grandioses, pourvoyeuse de Vie?

La plus sophistiquée des pensées ne me sert à rien si elle n'aboutit pas à un acte, un mot ou une entreprise utile pour la bonne marche de ma journée,  de mes relations avec l'entourage, avec ses hauts et ses bas.

En tant qu'être humain, selon ma nature, je n'ai aucune spécialité innée sinon celle d'assumer ma pensée, par mes actions, de mon mieux et selon mes moyens.

D’aussi loin que je me rappelle, je suis animée d'un sentiment de tendresse pour ce monde.

Je demeure, malgré tout ce qui peut exister de laid et de cruel, de tracasseries, de pression sociale, de préjugés, de complots ... profondément attachée aux beautés de la vie sur la terre dans sa totalité.

Je peux m’identifier à un arbre, au sable du désert, à la mésange dans la tempête, aux plantules dans mon jardin.

Je souhaite sincèrement que cet ouvrage transmette ne serait-ce que l'écho d'une étincelle furtive de ma reconnaissance envers la Terre, tous ses Éléments et tous ses Habitants.

Avec Amour

louise elie breton

Avant-propos de ''L'Humanité Détournée'' ... essai 2003, publié sur la toile.

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